Journée de commémoration du génocide des Tutsi
L’Ofpra s’associe à la journée de commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda
Dans l’exercice de sa mission de protection, dès l’été 1994, l’Ofpra a recueilli la parole de réfugiés rwandais fuyant le génocide. L’entretien à l’Office, exercice souvent difficile, s’est révélé être un canal d’expression des crimes subis. Annick Kayitesi-Jozan, ancienne réfugiée rwandaise, évoque ainsi : « À l’Ofpra reposent ma mère et mon petit frère que l’on a privés de sépulture ». Vous pouvez découvrir son témoignage complet dans l’ouvrage Patrie perdue, Pays d’asile : L’Ofpra, 70 ans de protection des réfugiés (2022).
L’établissement rappelle également son rôle depuis de nombreuses années dans la lutte contre l’impunité des auteurs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Il est apparu, après le génocide, que des personnes présentes sur le territoire français, sollicitant le statut de réfugié auprès de l’Ofpra, pouvaient avoir participé aux crimes commis au Rwanda.
L’Ofpra a alors exclu du bénéfice du statut de réfugié les personnes dont il y avait des raisons sérieuses de penser qu’elles avaient commis de tels crimes. Il a également effectué des signalements en application de l’article 40 du Code de procédure pénale, au parquet spécialisé dans la lutte contre les crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre.