Archives en ligne
L’Ofpra a numérisé une partie des dossiers nominatifs hérités des institutions l'ayant précédé dans la protection des réfugiés et dont il a hérité des fonds. Vous pouvez y accéder dans un portail d’archives en ligne.
Vous pouvez contribuer à leur indexation et ainsi enrichir le portail !
Attention : Seules les archives des réfugiés de l’Empire russe, des réfugiés arméniens, et des réfugiés géorgiens qui étaient en France entre 1924 et 1952 sont disponibles en ligne.
Quels sont ces documents ?
Il s'agit des archives de la protection des réfugiés russes, arméniens et géorgiens détenteurs du « passeport Nansen », qui ne se sont pas adressés à l’Ofpra par la suite, pour diverses raisons.
En France, ces réfugiés étaient protégés par d’anciennes représentations consulaires et communautaires transformées en "Offices de réfugiés" nationaux. Ces offices, dont la création fut confirmée en France par le décret présidentiel du 11 janvier 1930, travaillaient sous la double tutelle de la Société des Nations et du ministère des Affaires étrangères avant 1942. Ils avaient un bureau central à Paris et des délégations régionales. Pendant la période du régime de Vichy ils ont été remplacés par le Bureau chargé des intérêts des apatrides (BCIA), au ministère des Affaires étrangères (1942-1944). À partir de 1944, ils sont remis en place.
Jusqu’à la création de l’Ofpra ces offices fonctionnent sous le contrôle de la Délégation française de l’Organisation internationale des réfugiés ( OIR ) créée à Genève en décembre 1946, et dont le but est d’assister et de protéger les réfugiés de l’entre-deux-guerres, mais également les réfugiés à la suite de la Seconde guerre mondiale.
Les dossiers des réfugiés républicains espagnols, des réfugiés de l’Europe de l’Est venus en France à la suite de la Seconde Guerre Mondiale et les réfugiés d’autres nationalités (exemple : réfugiés du Laos Cambodge et Vietnam, réfugiés de l’Amérique du Sud, réfugiés africains etc.) ne sont pas numérisés, et par conséquent ne sont pas disponibles en ligne. Ces archives existent uniquement sous leur format papier ; vous pouvez consulter la rubrique « Archives à consulter sur place : nominatives » pour en savoir plus.
Comment y accéder ?
L’Ofpra met à la disposition des internautes un portail d’accès à ses fonds numérisés, qui contiennent beaucoup de données nominatives. Ainsi, pour respecter les règles sur la mise en ligne des archives publiques de moins de 100 ans contenant des données à caractère personnel, l’accès à ce portail est soumis à une inscription obligatoire, validée manuellement par les agents de la Mission histoire.
- Cliquez sur « Pas encore de compte ? » pour vous inscrire
- Remplissez soigneusement le formulaire d’inscription, notamment la motivation de la demande
- Il faut ensuite attendre que les agents de la Mission histoire valident votre inscription (validation soumise aux horaires de travail)
- Une fois la validation effectuée, vous pouvez accéder au Portail avec l’adresse e-mail et le mot de passe que vous avez choisis
Quels types de documents sont visibles ?
Les documents du Portail ont été établis et/ou conservés par les offices des réfugiés russes, géorgiens et arméniens ainsi que, entre 1942 et 1945, par le Bureau chargé des intérêts des apatrides (BCIA) qui remplace les offices durant le régime de Vichy. Ils sont avant tout constitués de certificats établissant la qualité de réfugié - apatride et l’origine du demandeur. Ces certificats sont parfois porteurs d’une photographie. Ils sont accompagnés de différents types de documents annexes (autres certificats en vue de mariages, successions, attestations diverses, correspondances etc.).
Certains documents, souvent produits par les réfugiés ou apatrides, peuvent provenir de différents organismes, associations, comités de réfugiés etc. Ils sont pour partie rédigés en langue étrangère (russe, arménien occidental, géorgien, et allemand notamment).
Vous trouverez également sur le portail une présentation des fonds, des conseils d’aide à la recherche, et un blog avec de nombreux articles intéressants les généalogistes (notamment sur les fonds complémentaires).
Basile Maklakoff, ancien directeur de l'Office central des réfugiés russes puis chef de la section russe de l'Ofpra.
Aider à l'indexation des documents numérisés
Les fonds présents sur ce portail sont partiellement indexés.
Sur une partie des documents, quelques informations essentielles ont déjà été saisies et peuvent être trouvées via la fonction « Recherche ». Sur d’autres documents par contre, aucune information nominative n’est indexée, et le document n’est donc pas retrouvable. L’indexation collaborative permet de continuer le travail pour qu’à terme, tous les documents puissent être recherchés nominativement.
En indexant vous facilitez donc vos futures recherches mais aussi celles effectuées par d'autres internautes. Vous participez directement à l'enrichissement du site et à l’histoire des exilés.
À la rubrique Blog vous trouverez un tutoriel d’indexation qui vous explique pas-à-pas comment faire pour participer.
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